Cinq mois aux Etats-Unis et nous voilà de retour sur le sol Canadien.

Après Las Vegas, nous avons remonté la route vers Sequoia National Park ou nous avons vu l’arbre le plus massif du monde ! Le général Sherman ! Puis nous avons continué la route vers le Yosemite et ses panoramas légendaires, pour continuer vers l’Ouest en direction de San Francisco et enfin prendre le Nord jusqu’au Canada.

Une fois passé la frontière, nous traversons Vancouver pour prendre la route qui mène vers Squamish. Celle ci est encore plus belle que nous nous l’imaginions. Nous avons été fascinés par la beauté de la région.

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Longeant des falaises apiques qui tombent dans la mer, vous roulez sur cette route sinueuse tandis que le paysage se dévoile à vos yeux comme les perles d’un paradis caché. D’imposantes montagnes aux sommets enneigés et aux flancs boisés d’épaisses forêts se dressent subitement au virage de la chaussée. Une multitude d’îles désertes peuplent l’océan à l’horizon duquel Vancouver Island se détache. Le décor est surprenant.  Son immensité à couper le souffle.

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La ville de Squamish s'étend au pied du "Chief" une belle face de granite de 400 mètres environ. Ici, on trouve des voies en terrain d'aventure de classe mondiale. L'endroit est paisible, les habitants ont un cadre et une hygiène de vie idéal, beaucoup d’entre eux sont là pour pratiquer un sport en extérieur. Squamish porte bien son titre de Capitale de sports d’extérieurs du Canada.

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Le site de bloc principal, la "Main forest", se trouve dans la forêt, au pied du "Chief". Les possibilités de grimpe restent toutefois nombreuses un peu partout dans la région. Nous sommes très vite tombés sous le charme de l'endroit. Cette forêt vierge toute droite tirée d'un conte de fée. Si dense qu’il y fait souvent cinq degrés de moins qu’à découvert. Si humide, qu’après la pluie, les blocs mettent des jours à sécher, comme une vieille souche pleine de mousse. Si sauvage qu’il n’est pas rare d’y croiser un ours. Ses troncs centenaires et silencieux imposent le respect.

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Nous avons beaucoup apprécié la grimpe, le granite est assez doux offrant de belles préhension avec peu de prises en arquées. Les blocs nécessitent technique mais aussi coordination et équilibre! Ici, les pinces, les plats et les talons sont monnaie courante.  Difficile malgré tout, de comparer l'escalade avec celle de Fontainebleau, tant le granite propose une approche différente de celle du grès.

Le spot de Squamish est certainement unique en son genre avec une escalade qui lui est propre. L'endroit est déjà bien développé mais le potentiel ne fait pas défaut peu importe le niveau.

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En trois semaines nous n'aurons eu que cinq jours de pluie, pour un mois de mai, nous avons eu de la chance, la région est excessivement pluvieuse, à tels point que les locaux appellent l'endroit la "rain forest". En effet, il faut préférer les séjours estivaux pour mettre toutes les chances de beau temps de son côté. 

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Et la fin...?

           Le choix de cette destination fut parfait, pour finir en beauté notre périple en Amérique du nord et oui notre voyage a touché à sa fin. Nous sommes rentré en France il y a deux semaines exactement !

Le retour n’est pas difficile comme nous le craignons, nous retrouvons très vite nos petites routines, nos petites habitudes (enfin la possibilité de prendre une douche tous les jours ! De conserver les aliments dans un frigo, de manger une baguette et du bon fromage français ! De dormir dans un vrai lit… D’avoir un chez soi !) !

Le temps passe vite, et ses six mois nous semblent déjà loin, nous avons cette étrange impression d’avoir simplement vécu un très beau rêve ! Un tout petit rêve qui n’a duré qu’un très court moment… Un flash…

En fin de compte nous sommes contant d’être rentrés car nous savons que ce n’est que pour mieux repartir vers de nouvelles aventures !

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Escalade de bloc aux USA/ Année 2007

Marine Cusa

Jérémie Cogan

Je suis vraiment désolée pour ce retard exceptionnel et ce manque de news de notre part!!

En effet nous sommes rentrés en France depuis maintenant presque deux semaines... Nous travaillons sur la rédaction d'un nouvel article, et je vais tacher de selectionner quelques photos pour vous...

Ici, Squamish et son beau temps... Photo du Chef

Par ce que j'avais vraiment envie de vous la montrer...
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Une maman ours que nous avons surpris au Sequoia National Park avec ces deux oursons (que l'on ne voit pas sur cette photo) ils étaient très petits, et très dur à prendre en photo car ils bougeaient beaucoup...
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C'est la première fois que nous voyons un ours sauvage (avec ses oursons en plus!) et ça à été un vrai plaisir de pouvoir l'observer tout en la prenant en photo...
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Je vais bientôt vous mettre un article sur Sequoia National park, qui fut notre étape suivante, le Yosemite et San Francisco.
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De sublimes Sequoias.
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Elodie en tout petit à droite aux côtés d'un Sequoia géant!!
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Si Marine vous à parler des parcs, il me revient de vous parler d'escalade en Utah.
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Des montagnes rocheuses aux sommets enneigés, aux défilé de canyons des parcs nationaux. Cette région est un océan de rocher, un terrain de jeu sans fin proposée par la nature.
Autant dire qu'un séjour d'un mois en Utah nous a seulement permis de survoler quelques unes des possibilités
grimpantes...
Nous avons débuté les festivités à Joe's Valley qui est en fait le nom du réservoir perdu au fond des canyons de "Sand stone" de la région. Ici, nous avons découvert un des must en bloc aux états-unis. Le rocher du Grès, est vraiment compact et offre une escalade sur trous et réglettes. Je vais surement me répéter mais comme souvent aux états unis le potentiel est énorme. En quelques mots, le site est un dédale de canyons couverts de blocs. Les principaux sites développés sont à quelques minutes de la voiture tout au plus, le long de ces canyons. C'est dire le potentiel si l'on se donne la peine de s'éloigner de sa chère et tendre auto!!
Un trip en Utah est incontournable pour tout grimpeur et Joe's fait partie de ces paradis pour l'escalade de bloc. Le petit b mol, serait à attribuer à la bourgade d'Orange ville où l'on passe ses jours de repos, sur le thème campagne américaine profonde.
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Jérémie sur "THE WORM" à Joe's Valley

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Marine sur "Resident Evil StandUp"
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 Sur un coup de tête de ma part, je l'avoue, nous avons enchaîner par un petit tour chez les mormons de Salt lake histoire de visiter cette ville posée devant les montagnes rocheuses mais surtout pour jeter un oeuil à "Little Cottonwood". A peine arrivés, nous trouvons les campings fermés et nous enchaînons avec des problèmes de voiture et devons débourser 150 dollars pour arranger l'affaire! ça aurait pu être pire! Le temps n'est pas de la partie mais après une nuit à l'arrache sur un parking, nous allons faire un tour dans le canyon, encore un, situé à 20 minutes du "Downtown". On entend beaucoup la route mais l'endroit est de qualité, le granite est compact et nous avons vu bien pire dans le genre agressif. Bien plus restreint que Joe's en terme de potentiel, le nombre de bloc ouvert est lui au moins aussi important à mon avis. La présence d'une grande ville aussi proche, y est sûrement pour quelque chose. Nous grimperons seulement deux jours à Salt lake, dont une fois en la compagnie de Mike Bec un local qui nous fit découvrir le dernier secteur à la mode. Pourquoi si peu? sûrement pas à cause de la qualité des blocs, qui nous a enthousiasmée
mais plutôt à cause de l'ambiance peu avenante qui règne dans cette ville.

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Jérémie et Marine à Little Cotton Wood

Photos d'Elodie

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Ajouté à cela, nos galères de voitures, de logement, de météo nous ont définitivement poussées à partir vers des contrées plus clémentes, dans le sud de l'Utah, à Moab pour être précis. Une ville plus connue des grimpeurs de fissures en route pour "Indian Creek" que pour ses spotes de blocs. Pourtant, l'endroit ce prête encore une fois à merveille à notre pratique. Situé dans un canyon de grès rouge, "Big Bend", c'est son nom, est un petit secteur à ne pas manquer. le rocher, peu adhérent, est un grès rouge et noir brulé par le soleil, qui offre des blocs très purs, aux formes géométriques. Le canyon, creusé par le "Colorado rivers" est couvert de blocs des deux côtés du fleuve. Le potentiel est bien là, à portée de mains! Comme partout autour de Moab d'ailleurs. Il attendra peut être encore longtemps avant d'être développé, il ne faut pas oublier que nous sommes en plein desert, ici le soleil n'est pas votre ami, loin de là et puis les locaux sont plus surement attirés par les fissures et coincements en tout genre. Cependant vous trouverez ici, quelque uns des plus beaux blocs qu'ils nous est été donné de voir en Utah. C'est pour cela que Big Bend fait partie intégrante, malgré son petit nombre de blocs, d'un trip bloc en Utah.

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Marine et Jérémie à Big Ben

Photos d'Elodie

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    Après ces trois étapes, il était temps pour nous de faire une petite pause avec l'escalade et de visiter les parcs nationaux du sud de l'Utah, parmis les plus beaux des états-unis. Avant de s'arrêter à Las Vegas et sont célèbre spot, Red rock.

LAS VEGAS

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Ah!Las Vegas! Cette ville aura fait parler d'elle! Et voici encore quelques lignes pour la décrire bien que, comme beaucoup de choses aux Etats-Unis, il faut la voir pour le croire. Si dans ce pays beaucoup de lieux peuvent être décris comme faisant parti des merveilles du monde, nous pourrons certainement considérer Las Vegas comme l'une des "merveilles urbaines" mais également comme l'une des plus grandes folies de l'espèce humaine.

Nous roulons depuis plusieurs heures dans ce désert plat et monotone qu'est le Nevada.
Pour vous donner un ordre d'idée, cet Etat qui fait pratiquement la taille de la France compte à peine 2 millions d'habitants dont plus de la moitié (1,5 millions) vivent à Las Vegas. En sachant que Paris compte à peu près 6 millions d'habitants, vous imaginez maintenant bien le vide désertique dont se compose le Nevada!

En arrivant à Las Vegas, nous avons vite compris que ce n'était pas une ville comme les autres. Tandis que la chaleur qui se reflète sur se vaste territoire nous avait endormie, nous nous réveillons subitement en apercevant la silhouette brumeuse de la ville. Une sensation étrange vous envahi quand vous arrivez par la route.
La hauteur des buildings regroupés du centre ville vous apparaît à l'horizon comme une vision surréaliste alors que le désert vous entoure encore. En effet, la banlieue de la ville s'arrête net pour laisser place aux étendues arides. La démarcation est flagrante, surtout la nuit lorsque toutes les lumières s'arrêtent subitement vous laissant sur une route non éclairée dans une atmosphère d'obscurité totale.
Le camping de red rock ou nous dormions se trouve en dehors de la ville et le soir nous pouvions observer au loin le halo lumineux de cette ville de folie.

Notre passage à Las Vegas était plus motivé par la curiosité. Les images et les chiffres ont créé un mythe autour de ce lieu. Nous avons ressentit le besoin de s'en rendre compte par nous même.

Ce soir là, nous avons pris la voiture pour aller découvrir le Strip.

Las Vegas...
La ville de toutes les possibilités. Une ville dans laquelle toutes les débauches sont autorisées, mais aussi toutes les dépenses et toutes les ruines, même celle d'une vie.
Ici, il n'y a plus de frontière, plus de valeur. La science fiction n'est pas loin.
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L'aspect extérieur des dizaines de casinos du strip est certainement la première chose frappante. Leurs jeux de lumières est aussi invraisemblable qu'insensé. Les publicités sur écrans géant qui dominent la rue vont du casino avec aquarium en cercle, au tigre blanc du Mirage, jusqu'aux bars à strip-tease du Luxor ou aux prostituées de luxe. Ici la censure n'existe pas et, j'ai du mal à comprendre les familles qui viennent avec leurs enfants tandis que des femmes presque nues se trémoussent dans des position aberrantes sur le écrans géants.
Le tournis vous monte vite à la tête, les casinos cherchent à battre le record du plus lumineux et du plus bruyant pour attiser la clientèle. Presque chacun à son thème avec son bar-boite assortit; Paris, Venise, Grèce, Egypte, New-York, Caraïbes; Vegas s'offre le monde.
Personne n'a eu froid aux yeux quand à l'architecture des lieux, pyramides, statue de la liberté et empire state building, Arc de triomphe et Tour-Eiffel presque grandeur nature, ou canaux et Gondoles pour Venise, "Tout est possible, tout est imaginable". La fantaisie bat son plein, la décadence fascine.
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La foule s'entasse dans les casinos avec 37,4 millions de visiteurs en 2004. Le profil du touriste varie selon le jour, le vendredi et le samedi soir sont aux fêtards, peu importe l'âge, l'alcool et l'argent font du bruit. Pour les femmes la tendance vestimentaire est aux mini-jupes, décolletés très plongeants et talons. Il est bien sur dur de concurrencer avec les serveuses qui ne sont pas loin des tenues en maillot de bain deux pièces.

Ici la classe à du mal mais la vulgarité est à son apogée. Les mamies en adolescentes ne sont pas rares. Les adolescentes en call girls non plus.  Beaucoup d'hommes chauffés à blanc sont au paradis. L'ambiance est au final très basique!
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A croire que l'espèce humaine à définitivement l'instinct grégaire, le monde ne se compte plus. Il faut dire que certains casinos valent le détour, d'autres encore vous ferons douter de la réalité des événements. Mais, suis-je toujours en train de rêver?
Ceux de Paris et Venise ont reproduit une petite ville très ressemblante à l'intérieur même du casino. Les vieux buildings européens avec des lampadaires et de jolies fontaines façon renaissance.  Paris à même ses bouches métro, ses colonnes morisses, ses vieilles ruelles pavées. Des restaurants gourmets "s'il vous plaît" et des boulangeries françaises font la vitrine des immeubles. Dehors, il fait nuit et pourtant à l'intérieur il fait jour, quelques nuages blancs crémeux flottent sur le ciel du casino. Venise quant à elle possède de véritables canaux sur lesquels il est possible de faire un tour en gondole. Bercés par le chant des gondoliers, les piétons peuvent traverser les canaux en passant sur de véritables ponts de pierres, admirer des masques vénitiens et observer le peintre en action, manger de délicieuses gelatis avant de descendre à l'étage des machines à sous pour se ruiner.

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>>...Ici Elodie après avoir gagner...<<
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En effet, certains n'ont pas forcément l'air plein de vigueur et d'entrain. Le poker peut aussi rendre dingue. Notre amie Elodie a gagné 200 dollars avec un billet de 5 dollars, mais tout le monde n'a pas cette chance, et d'autres ont l'air ruinés du porte-monnaie, mais aussi ruinés physiquement et psychologiquement. La machine est dangereuse et la maladie contagieuse. C'est là qu'une pointe de désespoir envahi certainement n'importe quel être humain dans une telle ville.
L'alcool coule à flot, la musique étourdit, mais plus que la musique, le bruit des machines, les dollars et les roulettes ne cessent de tourner, l'odeur de cigarette et de cigare est omni-présente, les yeux se fatiguent des paillettes et des néons géant qui se cessent de crier, la décadence et le gaspillage finissent par lasser puis par dégoûter.
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Paris
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Las Vegas est une ville pour se lâcher ou pour y rester, marche ou crève, telle est la tendance.
On y est attiré d'une façon qui déplaît, pour casser toutes les règles, pour foncer sans regarder, pour éviter un monde avec tellement de restrictions. Mais l'anarchie n'est pas une façon de vivre. On s'amuse en gaspillant et le gaspillage rend malade.

Qu'elle plaise ou déplaise, Las Vegas est une ville à voire, tout simplement pour s'en rendre compte.

Et Voici quelques photos de plus de ces sublimes parcs nationaux avant notre arrivée à Las Vegas...

Maintenant, pendant que Jérémie conduit, j'écris, et je vous ai concocté un petit texte sur Las Vegas, car on doit en parler, cette ville et folle.

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Survivre en plein désert..

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Une sublime Arche de Capitol Reef National Park

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Le ridicule ne tue pas!

Une photo d'Elodie... Merci... Grrrr...

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Bryce Canyon National park, invraisemblable!!!

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Les chipmunks sont des pro de la pose....

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The ZION National Park...

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Ma préférée... Hehehe...

Moab, The Arches:
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Nous sommes à peine au mois d'avril et pourtant, ici, en Utah, non loin de Dead Horse point, entre The Arches et Canyon Land National Park, la chaleur n'est pas loin de celle d'une bonne canicule de mois d'aout français. Nos journées d'escalade se sont vite résumées à des journées de repos. Notre esprit, n'est parfois plus très clair écrasé par cette température hostile.

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Autour de nous, des tours de grès rouge se détachent sur le ciel d'un bleu limpide. Plus nous avançons dans notre périple, plus les paysages deviennent majestueux. La beauté de ce pays ne semble plus avoir de fin et, vers le sud de l'Utah, l'architecture de ses canyons prend une apparence saisissante. J'en rigolais au début du voyage, mais je comprends maintenant mieux pourquoi les extraterrestres choisissent toujours les Etats-Unis pour se poser! ;)

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Il n'y a qu’à peine une semaine que nous avons quitté Moab. Cette petite ville de transition est située au carrefour entre les différentes routes majeures qui mènent aux parcs nationaux. Du fait de son emplacement, Moab est une ville totalement construite autour du touriste, sans celui-ci, elle prendrait certainement vite l’aspect d’une ville fantôme.
A titre d’exemple, je pense y avoir croisé presque plus de français que d’américains. Fuirait-on les débats actuels qui ont lieu en France ?
Le centre ville de Moab se compose d’une seule et unique route principale au bord de laquelle les « gifts shop » restaurants et magasins de prêt à porter font la queue.

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Notre camping était situé dans le superbe canyon de Big Ben au dessus duquel se trouve The Arches National Park à 5 minutes de Moab. Ce parc fait surement partit des plus étonnants de l’ouest américain. A l’entrée du parc, vous êtes encore dans le canyon entouré par d’imposantes faces de grès rouge, curieux de découvrir ce qui vous attend sur son plateau.

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The Arches National Park compte un peu plus de 2000 Arches sculptées par le temps et ses intempéries. Un phénomène étrange mais que l’on retrouve dans de nombreux autres parcs du désert de l’Utah. Toutefois The Arches en conserve la plus grosse concentration au monde ! Au delà de ces ponts naturels, on observe aussi d’autres rochers aux formes surprenantes comme les rochers suspendus ou les cheminées de grès. Ce paysage surréaliste semble directement issu d’un décor de cinéma.

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Tandis que vous roulez les fenêtres grandes ouvertes, que votre peau grille sous un soleil que je n’ose même plus décrire, que votre corps entier semble fondre et que la carrosserie de votre voiture fume, vous pouvez distinguer au loin des arches jaunes entre deux piliers d’une auteur vertigineuse avec comme arrière plan de monstrueuses montagnes, aussi larges que hautes au sommet enneigé.

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Notre seule vraie déception après la visite de ces parcs sera le fait que, comme nous, des centaines de touristes viennent chaque jour admirer ces monuments de la nature, et qu’il est rare de se retrouver seul face a ce paysage et bien plus fréquent d’être entouré d’une vingtaine de personnes voir même d’une trentaine pour certains lieux (comme Delicate Arche). 

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A l’inverse, lors de notre visite du parc de Canyon Lan situé a 30 minutes en voiture de Moab, nous n’aurons croisé que peu de gens et nous avons pu apprécier un sublime coucher de soleil, seuls, facs a ces gouffres sombres de falaises rougeoyantes.
J’avoue qu’il ne m’a pas été difficile de me prendre pour un dinosaure et d’être transporté quelques millions d’années en arrière dans la grandeur de ces gorges larges et profondes parfois creusées par un simple ruisseau.

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Back on the road:

Cela fait plus d'une semaine que je n'ai pas grimpé! Etonnant dans un voyage d'escalade. Mais, la tournée des parcs nationaux s'impose, et si la chaleur rend les randonnées difficiles, elle rend l'escalade presque impossible. Un monsieur très sympathique de l'information centre de Moab nous à conseillé de prendre la route qui passe au Nord du Kaiparowits plateau et des Smoky moutains en passant par tous les parcs nationaux plutôt que de passer par le sud vers monument valley comme nous l'avions prévu.

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Nous n'avons pas été déçus de suivre son conseil! Cette route est certainement l'une des plus belles routes sur laquelle nous avons jamais roulé. La diversité du paysage peut passer du désert le plus aride aux gorges les plus impressionnantes aux falaises de parfois plus de 800 mètres, aux forêts de pins et de boulots touffus sur les flancs d'une montagne enneigée.

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Nous passons quelques petites villes glauques et dégarnies dans lesquelles des tracteurs rouillés, des bouts de voitures et même des hélicoptères sans pales s'entassent dans le jardin des maisons.
Nous ne savons pas si l'eau des stations services est potable et les locaux eux même on du mal à nous répondre.
Les rocks shop sont très répandus, à croire que le seul bien que possèdent certains villageois sont les bouts de cailloux de leur backyard. Certaines villes portent même le nom de Rock Town. Un paradis pour le bloc, un enfer l'été.

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L'arche de Canyon Land.

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Non loin de notre camping a Moab, sur le spot de Big Ben.

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Canyon Land.

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The Arches National Park.

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Jérémie un soir à Canyon Land.

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Jérémie et Elodie a The Arches.

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Nous sommes actuellement à Zion National Park, nous avons visité cinq parcs en quelques jours, beaucoups de choses à dire et surtout beaucoup de photos, car tout ne se raconte pas! Dès que nous faisons une petite pause je vous promet de faire un article digne de ce nom!
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Photo: Les petits Chipmunks de Brice Canyon National Park sont très peu sauvages et s'approche presque à portée de main des visiteurs!

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Nous sommes à Moab depuis trois jours et c'est Sublime! Nous repartons aujourd'hui pour Canyon Land et Las Vegas!

Voila quelques photos qu'Elodie a fait de nous à Little Cotton Wood.
Toutes les photos de cet article sont Copyright Elodie!!



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Nous sommes actuellement à Salt Lake City. Nos amis canadiens sont rentrés chez eux et nous avons récupéré Elodie d'antrebloc sur la route de son tour du monde! Nous allons certainement rester un ou deux jours de plus a Salt Lake City et Little Cotton Wood (le Mormonisme ne nous inspire pas trop!) et je vais essayer de vous faire quelques photos car la région est magnifique mais malheureusement il ne fait pas très beau...

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Marine a LittleCottonWood

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Jérémie et Marine, nous avons rarement une photo de nous deux... (merci Elodie)

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Elodie

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Nous avons croisé beaucoup de skieurs en allant grimper vers Little Cotton Wood...

Nous avons passé ces deux dernières semaines à Joe's Valley, un site vraiment beau pour l'escalade (sandstone) mais assez moche en ce qui concerne le reste... La petite ville de Orangeville n'est pas très passionnante et les jours de repos n'ont pas été une partie de plaisir!
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Nos amis Canadiens nous ont vraiment gâtés pour notre anniversaire (eh oui, Jérémie et moi sommes nés le même jour!), un ENORME gateau au chocolat a fait office de dîner du soir ce 15 avril 2007!! Thanks Ken and Kyla!!
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Si vous décidez de faire un voyage d'escalade à Joe's, méfiez vous des biches sur la route! Joe's se trouve sur un lieu de migration des biches qui se déplacent en troupeaux de 20 ou 30 biches et traversent la route souvent très subitement...
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The best Canadien Couple!
Ken and Kyla
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Je ne pouvais bien sûr pas rater le musée des dinosaures de Price!
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Ken sur une superbe traversée.

Ici l'Utah a Joe's Valley! Nous avons enfin (et tristement) quitté la magnifique région de Bishop en Californie et je n'ai meme pas reussi a vous mettre une seule photo!

En attendant, bien que la région ne soit pas superbe, ici la grimpe est magnifique (grès oblige!) et je vous poste un petit article que j'ai rédigé sur la route (deux jours de voiture) pendant que Jérémie conduisait (c'est ca d'avoir son permis)!! Suivi de quelques photos de Bishop (sublime région!).

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...La Traversée du NEVADA...

"Des routes droites sans fin, on croyait en avoir traversé mais on se trompait...

La route 6 que nous prenons de Bishop et qui traverse le Nevada et l’Utah nous a finalement prouvé que nous n’avions encore rien vu !

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Le Nevada doit être l’un des Etats les plus vide des USA. Et, quand je dis vides, je veux bien sur dire libre de toute urbanisation (Mise à part son opposé : Las Vegas).

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"Prochaine station service 120 km"

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Les étendues de terre aride, de collines au sommet rocheux et de montagnes aux cimes enneigées ne paraissent plus gigantesques mais presque infinies… C’est dans ces lieux que l’on se rend compte non seulement de l’immensité des Etats-Unis mais aussi du vide désertique qui désole ces régions inhabitées. Ici les terres sont inexploitées de l’homme, et certainement inexploitables. Le paysage semble en effet abandonné de toute vie. Parfois, nous croisons une vieille masure brûlée dont les portes et les fenêtres sont restées ouvertes. Le râre pâturage est laissé libre d’errer ou bon lui semble sur ce vaste territoire. Nous avons même croisé une horde de chevaux au galop qui étaient certainement plus sauvages qu’apprivoisés. La route quant a elle reflète bien l’ambiance dégagée par cette région désolée, elle est vide et peu fréquentée, droite et sans fin.

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Nous et nos amis canadiens sommes seuls, et malheur à celui qui a la mauvaise idée de tomber en panne dans un tel endroit ! Surtout, ne lisez pas « Désolation » de Stephan King si vous prévoyez de passer dans le coin !! "

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Bishop, Californie...

Les montagnes les plus hautes d'Amérique du Nord (en dehors de l'Alaska)

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Le premier jour de notre arrivée à Bishop, nous avons eu le plaisir de se lever au petit matin et de découvrir un paysage d'une blancheur incroyable! Malheureusement, la neige n'a pas tenu longtemps et une semaine après, la température montait dans les 30 degres! L'écart entre les changements de température est assez impressionnant.

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Au loin le mount Tom et mount Basin deux montagnes de 14000 pieds qui surplombent la vallée de Bishop, derrière notre superbe Chevi Astro verte, vous pouvez voir les blocs du Buttermilk.

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Une vue du Buttermilk.

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Le fameux Buttermilker

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Une superbe soirée orageuse à Bishop.

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Kyla sur un bloc d'échauffement lors de notre premier jour de grimpe à Bishop.

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Jérémie dans FlyBoy lors de notre dernier jour de grimpe...

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Les blocs de Bishop sont réputés pour leur "highballness", la grande majorité d'entre eux sont hauts presque à la limite du solo pour certains.

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Ken dans Haroum...

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Et voici pour les fans de voyage... Etrangement, la photo du grand canyon a eu beaucoup de succes! Je dois avouer que je ne m'y attendais pas car la qualité n'est pas extrordinaire. Effectivement, il se trouve que j'ai rencontré beaucoups de difficultés à prendre correctement en photos de tels paysages... Leur grandeur n'est pas facile à cadrer... On a envie de tout prendre en photo, mais le paysage s'applatie enormément sur l'écran...

Lors de notre chemin vers Bishop en Californie, nous avons enfin pu apprécier un cadre digne des plus grands westerns... Nos yeux se sont vite fatigués de ce Texas avec son désert pollué par les villes et les faureuses, ses champs de vaches allignées comme des poulets et enchaînées au cou... Mais sur cette fameuse route 66 sur laquelle nous croisons un nombre incroyable de Harley Davidsons, le relief change brusquement, le painted desert se révèle, les canyons et les montagnes aux sommets enneigés donnent soudain à cette terre aride son aspect grandiose. Cette sensation qui vous rend tout à coup si petit face à ses monuments de la nature. 

Dans cette partie des Etats Unis, c'est la nature qui domine.


Le grand canyon est d'une telle grandeur que l'on se rend difficilement compte de son importance, comme si l'esprit refusait d'admettre ce qu'il voit.
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Petrified Forest est un parc national dans lequel vous pouvez observer les montagnes et collines du painted desert de l'Arizona.

Ce que les gens appelent le "petrified wood" est un phénomène extrodinaire selon lequel le bois des anciennent forêts de ce continent s'est fossilisé pour nous laisser des bouts de troncs "figés" dans la roche.

La tour qui surplombe le Grand Canyon avec ses monstrueux corbeaux...

Une Star Française aux Us...

The Painted Desert...

On se retrouve bientôt avec d'autres photos à Bishop....

Nous sommes enfin à Bishop!! Nous avons effectivement fait un petit détour par petrified forest et le Grand Canyon. Un must bourré de touristes... Mais vraiment grandiose!

    Le côté rigide du parc commence à nous rendre dingue. Marre de changer de campement tous les deux jours, marre de payer pour grimper, marre de passer son temps à séduire des guides pour, avec de la chance, essayer son projet pendant une demi heure toutes les semaines... En plus de ça, les températures ne cessent de monter depuis quelques jours et pas un seul souffle de vent n'est là pour adoucir l'atmosphère de plus en plus électrique. Les petites choses hostiles du désert commencent à pointer le bout de leur nez, demandez à Marine si elle aime les serpents à sonnette!!

    Lundi 5 mars en début de nuit, nous cassons enfin la routine. Qu'est-ce qui nous y a décidé, au juste? La météo, les restrictions... A vrai dire, je ne sais pas, mais une chose est sur, nous allons grimper de nuit dans ce $*$% de parc. c'est interdit, mais peu importe. Nous sommes excédés par le contexte, mais nous sommes encore motivé pour essayer les projets qu'ils nous restent, plus que dix petits jours!
En plus de ça, l'expérience transforme l'escalade policée de Hueco en aventure quelque peu hazardeuse! Sans être très compliqué, il s'agit malgré tout, d'éviter les rondes de Rangers, de trouver son chemin dans l'obscurité, de se méfier des rencontres nocturnes imprévues, d'être performant en escalade et de savoir une dernière chose: qu'est ce qui fait bien plus peur que les "rangeur" et les animaux? Eh bien, les autres grimpeurs qui en essayant de ce faire aussi discret que possible, sèment le doute dans nos esprits, malgré tous nos efforts, devenus complètement paranoïaque dans ce "god damned" pays!!

Après tout ça et un peu d'escalade vous pouvez retourner vous coucher...

    Depuis trois jours, nous avons changé de rythme. Repos le jour et grimpe la nuit à partir de 20 heure. Préparation méticuleuse et sens aux aguets, pour une opération commando devenue journalière. Ca fonctionne plutôt bien, puisque que Ken notre ami de British Colombia a quasiment enchaîné "the flame" Hier vers 23 heures... Quant à moi, je fais des essais de plus en plus haut dans "Coeur de léon" un bloc physique à souhait et plutôt clément pour la peau, chose exceptionnelle, à Hueco...
    Ken vient d'enchaîner "The Flame", de nuit bien sur! S'il réussit plutôt bien à changer de rythme moi et Marine avons plus de mal à être en forme de nuit. Il faut dire que depuis un mois, on se couche à l'heure des poules... 21 heures au plus tard, nous dormions à poing fermés pour nous réveiller autour de 7 heure, le matin. Dans le désert une fois l'obscurité tombée, les activités sont plutôt réduites... Donc notre mission est la suivante, se coucher le plus tard possible et se lever le plus tard possible aussi. C'est à dire quand le soleil vous jette de la voiture, de force!
C'est ce que nous venons de faire aujourd'hui. Donc je vais bientôt savoir si c'est efficace...

La chose la plus incroyable se produisit... En 30 secondes à penne, j'avais sortit mon appareil photo et je shootais... J'avais reussi à cadrer ce magnifique faucon sa proie dans les serres... La photo est un peu floue à mon grand regret, mais l'oiseaux n'en est pas moins magnifique!

Et non, toujours pas de photos de grimpe... J'arrive pas a m'y mettre quand on grimpe...