Hueco Tanks
Il se trouve que Jérémie n'arrive pas à trouver le temps d'écrire pour le moment, je vais donc essayer de vous résumer un peu le Texas...
Imaginez vous, roulant dans le désert sur une route en ligne droite qui ne se termine jamais, entre des cactus et des herbes jaunes qui percent une terre blanche et compacte. De petits arbustes secs et rabougris s'étendent à perte de vue sur ce paysage monotone. Comme d'énormes insectes, des foreuses à pétrole se dressent et piquent du nez pour extraire de ce sol sa seule richesse et en épuiser les dernières réserves de notre planète.
Après quelques heures à vous délecter la vue de ce splendide paysage vous sortez de l'autoroute et tournez à droite vers Hueco. Le même sol aride et peu accueillant vous accompagne tandis que des casses à voitures et des bars xxx dont la peinture tombe des façades décorent les bordures de la route. Au loin, entre les collines de rochers rouges, à la frontière du pays, vous entendez le bruit des tanks qui bombardent les clandestins mexicains.
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Ici, l'air est frais, mais le soleil ne pardonne pas. Il n'y a pas d'arbres, pas de nuages, pas une seule goutte d'eau dans l'air.
Dans un tel endroit, Hueco est un petit paradis.
Un Hueco est, par définition, un trou rond dans le rocher. Grâce à sa forme de bassine, il retient l'eau comme dans un puits. Les empilements de rochers aux nombreux Huecos on fait de ce lieu une véritable oasis. Les petites bêtes sauvages y abondent et il n'est d'ailleurs pas rare de croiser au détour d'un arbuste un renard, un chipmunk, un lapin ou un grimpeur et son crash pad.
Le soir, la température descend en quelques heures en dessous de zéro, et, emmitouflés dans votre sac de couchage vous pouvez entendre les hurlement d'une meute de Koyote non loin du Van.
Notre ami américain Brandon, qui nous à hébergé dans l'Alabama nous a suivit jusqu'ici, c'est à présent nous qui l'hébergeons dans notre Van, le soir pour dîner.